Travailler au Perou

Bonjour a tous,
Je fais le tour des differents pays d’Amerique Latine susceptibles de pouvoir m’interesser pour y travailler.
Je voudrai savoir si quelqu’un aurait des informations actuelles sur l’activite economique du pays, le secteur porteur de l’economie peruvienne…?
Merci par avance pour votre aide,
Bonne journee!

Bonjour Baptiste,

Le Pérou est un pays en pleine croissance économique. Le secteur énergétique est celui qui génère le plus de revenus pour le pays; le Pérou dispose d’importantes ressources naturelles (gaz, pétrole, mines) qui sont en grande partie exploitées par des compagnies étrangères, mais c’est aussi un grand producteur de produits agricoles (café, riz, asperges, cacao, coton…). Vous pouvez envoyer des candidatures spontanées en gardant à l’esprit que le maître mot ici au Pérou, et particulièrement dans le monde du travail, c’est la patience! N’hésitez pas à appeler, relancer et montrer votre intérêt !

Bonne chance dans vos recherches!

A bientôt!

Bonjour Baptiste,

J’ajouterais que pour venir travailler au Pérou, outre le fait de savoir parler la langue et s’intéresser à la culture du pays, vous devez être conscient de la différence qui existe entre partir en voyage et évoluer dans le monde du travail.

L’expatriation implique une recherche d’emploi et d’appartement préalable à votre arrivée au Pérou. Concernant les démarches de visa de travail, inutile de perdre votre temps au consulat de votre pays de résidence. Les démarches administratives se font toutes sur place. Il vous faudra rapidement un bon carnet d’adresse en cas de pépin (démarches compliquées, avals bancaires souvent exigés, recommandations pour ouverture de compte bancaire, etc) et beaucoup de patience comme le disait Carole.

Le visa de travail, appelé « carné de extranjeria », donnant droit à résider sur le territoire péruvien et à travailler dans une entreprise est assez long à obtenir. La contrainte pour l’entreprise qui recrute un étranger est de présenter un tas de documents sur son activité financière, le nombre de travailleurs étrangers qu’elle emploie (le quota est établi à 20%), etc. Pas toujours intéressant pour les entreprises locales donc.

PS: Les plantes médicinales sont également un secteur porteur, notamment pour ce qui est des traitements thérapeutiques.