Pérou: besoin de quelques conseils sanitaires

Bonjour,

Nous partons en famille (notre petit dernier Paul vient d’avoir 4 ans) au Pérou en juillet prochain pour assister à un mariage et profiter de quelques jours de vacances. En consultant les rubriques de votre blog, j’ai vu qu’il ne fallait pas boire l’eau du robinet. Y-a-t-il d’autres précautions à prendre concernant la nourriture ? Les fruits et légumes ? Des choses à éviter ?
Y’a t-il une limitation à la douane concernant le nombre de boite de médicaments que l’on peut apporter?

La famille Moal

Bonjour Annick,

Oui, effectivement l’eau du robinet n’est pas potable au Pérou. Il vous faut soit la faire bouillir avant de la boire (dans beaucoup d’endroits, on vous servira de l' »agua hervida ») ou bien acheter de l’eau en bouteille. En cas de secours, si vous partez en trek par exemple, c’est une bonne idée d’apportez avec vous des pastilles de Micropur, pour purifier l’eau.

Comme l’eau du robinet n’est pas potable, ce qui peut parfois rendre certaines personnes un peu malades, c’est l’eau avec laquelle ont été lavés les fruits et légumes ou bien certains jus artisanaux. Dans la mesure du possible donc, évitez les crudités. Il est préférable d’éviter de manger dans les postes ambulants qui vendent de la nourriture dans la rue ou bien dans les restaurants qui vous paraissent limites.

Il ne s’agit pas non plus de se priver de manger (ce serait dommage, surtout au Pérou!) ni d’apportez une valise pleine de médicaments. Une boite de Doliprane (pour le mal d’altitude), quelques sachets de Micropur et une boite de médicaments en cas de dérangements intestinaux suffiront! Prenez l’ordonnance avec chaque boite, les autorités douanières ne vous diront rien.

Bonne journée,

A bientôt,

Merci, ça me rassure un peu. Oui j’ai entendu dire que la cuisine péruvienne était excellente mais que malheureusement s’habituer à la nourriture locale n’est pas toujours évident pour les estomacs fragiles. Nous allons prendre nos précautions, mais vous avez raison, il ne faut pas non plus que ça gâche le plaisir de découverte.
Une dernière question, savez-vous à partir de quelle altitude peut se déclencher le mal des montagnes ?

Bonne semaine à vous,

Bonjour Annick,

Le mal des montagnes peut se déclencher chez n’importe qui (personne jeune, bien portante ou même svelte), il n’y a pas vraiment de règle. En général, pour s’habituer doucement à l’altitude, les voyageurs commencent leur séjour par l’étape Arequipa, qui est une étape palier car « seulement » à 2335 m d’altitude. Ensuite, les ennuis commencent généralement à Cusco (3 399 m) et à Puno (3827 m), autant dire qu’au-delà de 3 000 m les effets de l’altitude peuvent se faire ressentir sur l’organisme (fatigue, mal de tête, nausées). Là encore, pas de panique, le « soroche » ne se déclenche pas chez tout le monde et si c’est le cas, il vous suffit de ne pas trop forcer physiquement, prévoir dans votre itinéraire des moments de repos, vous hydrater régulièrement. Prendre un Doliprane ou du thé de coca aide à vous remettre de ces maux. La plupart des hôtels de Cusco et de Puno offrent du maté de Coca en libre service.

Bonne journée,

A bientôt,

Merci! Est-ce que vous pensez que faire une cure de maté avant de partir peut être une solution pour prévenir le mal des montagnes? Les enfants peuvent en prendre également? Savez-vous si je peux en trouver en France?
Annick

Bonjour Annick,

Le maté de coca a seulement des vertus curatives et non préventives, il ne servirai donc à rien d’en prendre. De plus, il semble être illégal en France. Pas de panique donc, de toute manière si le mal d’altitude doit arriver, cela arrivera. Il suffit juste que vous soyez préparée (quelques sachets de Doliprane dans la valise) et vous trouverez sur place le maté de coca.

A bientôt,