Le Sud Pérou en 3 semaines en famille

Nous revenons de presque 3 semaines passées dans le sud du Pérou avec nos 3 enfants de 14, 12 et 10 ans. C’était notre premier « grand voyage », entendez : outre un océan. D’ordinaire, je prépare seule mes voyages, par goût, et j’ai apprécié cette fois-ci l’aide précieuse de l’équipe Tout Pérou, en particulier pour toutes les réservations préalables (bus, avions, Nazca, MP, transferts en van privé) et la gestion de notre séjour au lac Titicaca, car je ne parle qu’un gloubiblouga d’espagnol. Nous avons fait un tour « classique » : après avoir regardé les temps de trajet pour en dévier, j’ai abandonné, sans regrets aujourd’hui car nous avons passé d’extraordinaires vacances dont le souvenir n’est pas prêt de nous lâcher… Au détour de notre voyage, nous avons aussi rencontré et re-rencontré d’autres voyageurs Tout Pérou, dont nous avons été très heureux de faire la connaissance. Voici le détail de notre circuit !

Nous sommes partis le 28 juillet depuis Barcelone, le jour de la fête nationale au Pérou. Il est tard, on est content de voir arriver César, notre chauffeur Tout Pérou qui nous récupère pour nous emmener chez Serge à Miraflores : un vrai grand confort de ne pas avoir à prendre les choses en mains en arrivant. L’hotel est impeccable, on dort comme des bébés, on découvre la gestion des toilettes au Pérou qui me demande encore réflexion au retour (mais où est la poubelle !) et on retrouve Salomé pour le briefing après un fabuleux petit déjeuner (rah ce jus de fraises <3). Quelques bons conseils, un magnet et une carte magique en poche, on part ensuite en bus à …

PARACAS : dans la réserve, on y a trouvé un hébergement insolite, qui reste un de nos meilleurs souvenirs : Luis et Anahi, producteurs de Saint Jacques, nous accueillent sur la plage Atenas. Ils y logent pendant leurs vacances avec leurs 3 filles et leur ouvrier Pablo, et mettent à disposition des tentes pour leurs hôtes. Le confort est totalement secondaire par rapport à la fabuleuse expérience humaine qui nous attend. On passe la soirée et le petit déjeuner à discuter avec eux de leur métier, de leurs vies « d’avant », à s’émerveiller des tours de magie de Pablo et rigoler avec leur fille de 3 ans. Bref à partager un petit bout de leur vie. Et les Saint Jacques « on the rocks » au petit dej : on a adoré. Après ne pas avoir su très bien où on arrivait la veille, on part difficilement. On est même devenu copains avec leurs 6 chiens -et ce n’était pas gagné, car le plus jeune a vraiment la trouille. Luis propose des tours en kayak de mer et en bateau vers l’isla blanca comme une alternative aux islas ballestas. Nous n’avons pas pu y aller avec lui mais rétrospectivement je l’aurais privilégiée à la découverte terrestre de la réserve, qui est pourtant magnifique.
(nb : la gare routière est à 10mn de la ville. Si vous avez des valises, c’est à prendre en compte – On a loupé la necropole pour ne pas ennuyer notre taxi difficilement trouvé : j’ai bien regretté car la culture Paracas est passionnante et pas inutile à la compréhension de la culture Nasca).

ICA – HUACACHINA : on y arrive plus tôt que prévu et cela nous donne le temps de réserver un tour en buggy, l’attraction du lieu. Pas très chaude au départ pour aller dans cette oasis dévorée par le tourisme de masse, on n’a finalement pas boudé notre plaisir : les dunes sont extraordinaires, le coucher de soleil y est féérique. On a dormi au Wild Olive Guesthouse. Esprit auberge de jeunesse (lits superposés et cuisine pour les hôtes), c’est accolé à un restau italiano-péruvien assez sympa qui a les pieds dans l’oasis, côté calme. C’est aussi par eux que l’on a réservé le tour dans les dunes et on est tombé sur un super groupe et super chauffeur, dont les bons conseils nous ont permis de négocier nickel les descentes vertigineuses en sandboard. Là encore un super souvenir : décidément ces vacances commencent vraiment bien.

NAZCA : A 8h, le veilleur de nuit nous tasse à 5 dans un taxi pour que l’on attrape notre bus à Ica, direction Nazca. On a réservé un vol via Tout Pérou avec la compagnie Aéroparacas et tout se passe à la perfection. A part notre aînée qui ressent un peu les vibrations de l’avion, on est tous émerveillés à la découverte de ces lignes mystérieuses qui nous donnent envie d’en savoir plus sur la culture Nasca. Et ça tombe bien étant donné que c’est le programme de l’après-midi. Luis, notre fabuleux chauffeur Tout Pérou du jour, a la banane et nous emmène à Cahuachi, un site Nasca qui semble surgir du désert. Nous retrouvons sur place un couple en voyage avec Tout Pérou et leur chauffeur étant également guide, il nous explique à tous les 7 ce lieu extraordinaire, sa splendeur et sa décadence. Nous enchaînons sur le cimetière de Chauchilla, non moins passionnant et dans un site naturel qui prend toute sa mesure à la lumière du soir. De retour sur Nasca, nous allons à la séance en français au planetarium (18h) et un recontrons un érudit, passionné de la culture de ses ancêtres et d’astronomie. Il nous fait observer à tous Jupiter et les anneaux de Saturne au téléscope et nous apprend à reconnaître la Croix du Sud dans le ciel étoilé : on recommande chaudement. Nous récupérons alors nos bagages à l’agence aéroparacas (merci Luis !) et filons faire enregistrer nos bagages à la gare routière (bus de nuit vers Arequipa à 22h30) avant d’aller découvrir la ville de nuit… c’est vivant, bruyant, brouillon, on adore on adhère… On recroise en arrivant au restau (Rico Pollo – simple et délicieux) une famille rencontrée l’après-midi et qui fait le tour du monde et qui est restée à Nazca pendant 4 jours en raison de grêves et manifs que l’on découvre et auxquelles on aura affaire plus tard. Néanmoins, ils se sont régalés !

AREQUIPA : Voyage en bus de nuit nickel. On arrive à Arequipa à 10h. La fête bat son plein sur la plaza del armas, vite on y court. On dort à Los Andes B&B : impeccable. Un des employés de l’hôtel nous aide à trouver un guide francophone pour aller explorer le canyon de Colca, car celui initialement prévu a eu un empêchement de dernière minute. On n’a pas eu trop de chance à Arequipa : des petites contraintes logistiques + un renseignement erroné ont fait que nous n’avons pas pu visiter le monastère de Santa Catalina (la nocturne est donc le mercredi et PAS le jeudi !). Cette ville est décidément charmante et belle. On s’y sent vraiment bien. L’air est vif et paisible. On s’y est beaucoup baladé et visité le musée dédié à Juanita, très intéressant et, guidé par une jeune française, même les enfants ont pu profiter de la visite. Le soir, on a dîné dans un excellent petit restau au service chic : le Dimas. On se régale de ceviche et d’alpaga qui ne font pas mentir la réputation gastronomique d’Arequipa.

COLCA : 10h30 le lendemain on part pour Cabanaconde en van privé. Le voyage est long, les routes sont en travaux, et on n’arrivera pas à explorer la partie haute du canyon comme je l’avais imaginé au départ : « c’est la vie » et pas faute de bonne volonté de notre chauffeur. On a pu voir moult vigognes, alpaga et lapins à grande queue dont le nom m’échappe, fait connaissance avec l’inka tea (miam) et admiré des volcans : on verra le canyon de plus près plus tard. On arrive le soir dans un lieu extraordinaire : la Granja del Colca, qui donne sur l’à-pic du canyon, à quelques km à pieds du mirador Cruz del Condor. L’hotel markete un peu son engagement écologique, c’est néanmoins réellement splendide et engagé, et on apprécie la grande gentillesse de la famille qui nous accueille, le savoureux dîner léger pour lequel nous optons, la douche bien chaude, la bouillote et la très bonne nuit avant d’attaquer la randonnée dans le canyon.
9h30 : départ avec Alex, de l’agence baby alpaga tours sur Arequipa, vers Llahuar. On a choisi de partir avec un guide pour deux raisons : avoir des explications sur ce qui nous entoure, sur la vie dans le canyon et sur l’environnement, et parce que les enfants ont des rythmes de marche différents, et que c’est plus gérable avec un accompagnant. Notre cadette a encore mal au genou de son camp des deux semaines passées, la décision était donc encore plus judicieuse que prévu ! Les bains chauds auront visiblement été curatifs puisqu’après une après-midi passée dedans et un petit massage à la gaulthérie, plus rien n’y paraît… Le Llahuar lodge est tenu par une famille chaleureuse : on a adoré y passer l’après-midi et la nuit. Le lendemain, toutefois, on se la joue cool : exit les cascades et on file à l’oasis (la balade nous aura quand même mis 4h contre les 2h30 annoncées par Alex (en y regardant de plus près, cela me parait quand même franchement ambitieux :D). Je ne sais pas où l’on a dormi dans l’oasis, mais c’était simple, très agréable, et le restau était délicieux. Il est entendu que notre cadette fera la remontée en mule, pour les autres, c’est départ 4h45 le lendemain à la guirlande de frontales. On arrivera à 7h20 en haut sans encombres : le chemin est pentu mais totalement faisable tant que le soleil ne tape pas et cela restera un souvenir extraordinaire de voir le soleil se lever sur le canyon, et d’accomplir cette montée bien raide qui s’achève à 3300m d’altitude, dont on a trouvé que c’était la seule réelle difficulté sur la fin -et on n’est pas vraiment entraîné, même si plutôt en forme. Franchement la journée dans le fond du canyon n’est pas du luxe si on a le temps : ça met en jambes pour la remontée, on voit des paysages magnifiques et le fait d’être complètement déconnectés est vraiment appréciable en vacances.
On fait le retour vers Chivay avec l’agence d’Alex, avant de récupérer notre bus 4M pour Puno. Un peu compliqué : il y a des manifs en ville, c’est un peu la panique mais 4M s’est hyper bien organisé et nous attrape au vol aux portes de la ville pour un départ dans les temps qu’eux-mêmes n’avaient pas prévu :D.

PUNO : Passage express. On dort au Pukara Hotel en plein centre ville. Simple mais parfait pour y passer une bonne nuit réparatrice. Douche chaude au rendez-vous et petit déjeuner avec vue.

LLACHON : on passera deux nuits chez Magno (partenaire Tout Pérou). En route, on découvre les tenues traditionnelles des habitants de la péninsule de Capachica car il y a une grande fête là-bas. Dur dur de ne pas s’y arrêter. Magno nous accueille avec un grand sourire et nous envoie directement aux îles Titi Uros, l’alternative bienvenue aux îles Uros. Toucher du doigt de plus en plus précisément la culture inca suscite le grand intérêt de toute la famille et ce passage hors du temps et du monde nous a beaucoup plu. L’après-midi, Magno nous propose une grande balade dans Llachon : on ne se fait pas prier et malgré le souffle un peu court à 4000m, on monte au point haut pour admirer la vue sur les montagnes de Bolivie et la péninsule de Cooctos. C’est magnifique. On revient par la plage. Il n’y a pas vraiment de chemin mais de rochers en plage spongieuse, on arrive à bon port, en ayant croisé des scènes de vie au clair-obscur qui resteront gravées dans nos mémoires.
Le lendemain, on va dejeuner chez Ivan et Flavia en ayant fait un détour par les monts Pachatata et Pachamama. Une fête se prépare et c’est très beau. Avant ça, on aura bien papoté au petit déjeuner – trop bons les beignets- avec les autres hôtes et c’était vraiment sympa (cela nous rappelle l’ambiance au Patio do Vale au Portugal, lieu très prisé de français en vadrouille avec une ambiance extraordinaire : étonnamment, tous les français croisés en chemin qui passaient par le lac Titicaca logeaient à Llachon :D.) Le village est très étendu et il y a plein d’hébergements. Tous construisent car le tourisme leur en donne la possibilité, et on reste dans un endroit vraiment authentique : bref, c’était top – et en plus il y a de l’eau chaude dans les douches l’après midi ! On a adoré notre passage chez Magno et sa famille. On repart le lendemain matin vers Cusco en van.

CUSCO :
On a loué la maison d’une amie d’une amie d’un ami sur Nueva Alta pendant une semaine. Pour se poser, refaire le stock de t-shirts propres et gouter à la vie locale. Cusco sera donc notre point de départ pour explorer la vallée sacrée, le Machu Picchu et le Winicunca. Cela nous fait un peu plus de route mais on fait ce choix. La maison était très agréable et très bien placée : on était à 5mn à pied de la plaza del armas, au fond d’une arrière cour inca. Dans Cusco, on s’est beaucoup baladé (San Blas, le centre, le marché San Pedro), visité quelques musées (on a particulèrement aimé le musée Inka et le musée du chocolat qui a beaucoup amusé les enfants – et notre guide -Gabriel- était super, plein de gouaille, d’enthousiasme et d’énergie), le Qorinkancha et Sacsayhuaman. On a adoré le restau Nuna by Raymi, où le chef cuisine les herbes de son jardin et des produits locaux. C’était succulent, riche en saveurs et surprises gustatives : on recommande xxxxx.

A Ollantaytambo (partis en collectivo à 10h, arrivés à 12h), on a passé pas mal de temps à visiter la forteresse. Pour cela, on avait pris un guide à l’entrée et on n’a pas regretté une seconde car elle était passionnante, et habitée par l’héritage des incas. On a eu 2h de trop avant de prendre notre train à 19h mais de cette manière, on a échappé à la foule de l’après midi dans la forteresse, visible depuis la montagne du côté opposé. La vieille ville est géniale, très bien conservée, sinueuse à donner envie de s’y perdre. Ce serait dommage de bacler ce bel endroit.

Pour le Machu Micchu, on dormait à Aguas Calientes au Saqamanchi hostel. Pas fou mais vraiment pas très cher vu l’endroit (64€ la nuit pour 5) et ils sont adorables, viennent vous chercher à la gare et proposent des petits déj dès 5h du matin. On avait décidé de monter à pied pour savourer l’arrivée au Machu Picchu, et on a adoré cette option. Des agents en bas du sentier ne nous laissent l’emprunter qu’1h/1h30 maxi avant notre heure d’entrée (8h pour nous, du coup on a attendu). On a effectivement mis une petite heure. Ca grimpe un peu rude, mais c’est magnifique et ça gagne en magie. Le site est hyper régulé pour que l’impact du tourisme soit le moindre possible. On a pris un guide sur place au final car on était dans le train quand le guide prévu nous a appelé et on n’a pas pu le joindre par la suite. Super expérience avec Rubidio, également passionné par sa culture, un homme d’une grande gentillesse et d’une grande culture, empreints de convictions et fort de son héritage inca. Il nous a fait la visite en français -top. En arrivant, on est monté à Inti Punku. Superbe balade que l’on a fait tellement vite que l’on a attendu le ensuite Rubidio à notre point de rdv pendant plus de 3/4 d’heure (et un premier guide nous avait annoncé 4h AR alors qu’en marchant un peu vite, 1h20 sont suffisantes, longue pause comprise au sommet). On en a profité pour prendre plein de photos et discuter avec une autre guide. On avait un train assez tôt (14h55) et au final il nous a manqué 2h au Machu Picchu pour le visiter de manière exhaustive (mais c’est tellement beau qu’on n’a rien regretté). Rubidio a eu l’intelligence d’anticiper pour nous la durée du retour : sortis du lieu à 12h30, on a vu la queue pour prendre le bus et on a opté pour le retour à pieds en 4e vitesse. Chaud mais on a réussi à déjeuner en bas et à être à la gare à 14h25. A refaire, donc, je prendrai un train plus tard (celui-ci ayant été choisi pour faire le trajet en train de jour et admirer la jungle).

Chinchero – Maras – Moray : découverte avec un chauffeur Tout Pérou qui nous a fait le show pendant 6h ! Un vrai amoureux de son pays ! On a visité un atelier de tissage à Chinchero avec lui, découvert des sites incas superbes, bombardé de photos les splendides salines de Maras : waouh ! On n’aura pas vu Pisaq mais s’apesantir sur ce que l’on a vu ce jour là en valait la peine.

Winicunca : on a opté pour une agence sur place, parce qu’on trouvait ça rigolo de le faire en groupe. On est passé par Peru Travels Machu Picchu qui se trouve dans la calle Fierro. Le tarif par personne est équivalent à ce que l’on trouve partout, avec les mêmes prestations (trajet, guide, petit dej, dejeuner, batons, 1ers secours – 55 Soles/p). Le guide était top -le chauffeur aussi- ils ont su attendre ceux qui avaient plus de mal malgré son annonce de départ « on n’attendra personne », mettre sur les chevaux ceux qui ne le sentaient pas, et nous envoyer à la vallée rouge que l’on rêvait de découvrir parce qu’on avait assez de temps pour y aller. Il nous a aussi donné plein d’explications sur le site, son histoire, sa gestion, son évolution. C’était une journée extraordinaire, la rando n’est pas difficile (sachant qu’on avait 2 semaines d’altutude dans les jambes, sans quoi c’est quand même franchement bien haut !) et même si le site est bondé, c’est tellement beau que l’on oublie tout ! Le point de vue depuis l’autre mirador sur la vallée rouge est beaucoup moins encombré. La descente un peu sport (ça glisse à mort !) mais ça passe et on évite le sentier principal très chargé). Entre le trajet et la balade, ça nous a pris la journée, retour Cusco à 17h.

LIMA :
Départ en avion pour gagner un peu de temps (réservation Tout Pérou). On dort à Barranco cette fois-ci. On m’a dit plein de mauvaises choses sur Lima. Bon. On verra, on a 2 demies-journées. Pablo, nous récupère à l’aéroport (chauffeur Tout Pérou), d’une ponctualité, et d’une gentillesse qui fait chaud au coeur. Il nous montre SA ville qu’il aime, en chemin : la plage, les surfeurs, le parc animalier, le point de vue où il faut aller, les restaus de pêcheurs… Ben ça part plutôt bien Lima en fait. On déjeune à l’hotel Lima Wari Suites et l’on découvre la causa (miam). L’hotel est très agréable, l’accueil des plus chaleureux et charmants. On visite Barranco dans le gris… le lendemain, on debriefe avec Romain avant de visiter le centre de Lima puis long retour maison via Madrid et Barcelone (on habite à Toulouse, c’est donc aussi simple voire plus de transiter par l’Espagne que par Paris).

Voilà ! On a trouvé que le timing était bon. On serait même bien resté un peu plus de temps à certains endroits. Evidemment cela mériterait un autre voyage plus en dehors des sentiers battus. On en serait bien heureux. On a adoré ce que l’on a vu et compris du Pérou, son héritage, son histoire, on a rencontré des gens fabuleux, perçu les questions et tensions actuelles. Vu des choses plus difficiles aussi, mais en prendre conscience est loin de nous paraître inutile. Les enfants se sont régalés… et on est heureux d’avoir pu leur permettre cette ouverture sur le monde, la beauté de l’humanité et son histoire. Merci à l’équipe de nous avoir aidé dans cette démarche qui nous est vissée au coeur.

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