Bon ça y est je me lance et vous prie d’accepter mes excuses pour le retard apporté à ce récit.…. En fait je ne sais pas faire court et mon récit est interminable. De plus notre retour a été un peu compliqué par les aléas de la vie et par cette satanée cheville qui a cru bon de laisser un ligament sur l’ile d’Amantani. Ca fait des souvenirs….j’y pense encore tous les jours en me rendant chez le kiné mais j’ai été de toutes les excursions et c’est là l’essentiel ;)

Départ de Barcelone le 01.07. – Arrivée Lima le 02.07.2017

Hôtel Espana (Serge Colonial) – Demander une chambre avec fenêtre. Hôtel absolument génialissime (21 € la nuit – les prix seront à chaque fois pour 3) et très bien situé. A à côté de la basilique San Francisco. Architecture et décoration abracadabrantes à découvrir absolument. Sur la terrasse où nous avons RV pour le brieffing de Tout Pérou : des chats, un paon, des perroquets, une grosse tortue. Trop cool ! Et puis Romain de Tout Pérou qui arrive avec sa gentillesse et sa patience aussi (tout ceci se confirmera au fur et à mesure de notre périple). Plein de conseils et de recommandations, de paroles rassurantes. En bref, une belle rencontre. Il nous prête un téléphone pour la durée du séjour, dont nous nous servirons, finalement, bien plus que nous ne l’aurions imaginé. Car bien que nous ayons, jusque là, voyagé en parfaite autonomie, nous allons vraiment apprécier le confort apporté par cette forme d’assistance discrète qui ne se fait qu’à la demande. Romain nous remet aussi toutes les réservations qu’il a faites en nos lieu et place et pour lesquelles il a fait l’avance de l’argent et réservé les meilleures places (il nous a gâtés) au meilleur prix. Pour ce faire, nous avons pris la carte à 150 dollars. A noter qu’avec les réductions dont elle permet de bénéficier elle est, à 3, rapidement amortie. Ce serait bête de s’en passer.

Selon moi, il n’est pas nécessaire de consacrer plus de deux jours à Lima la grise. Une brume épaisse, conséquence de la période hivernale et/ou de la pollution. A voir : le centre historique, le musée Larco, puis à la tombée de la nuit le Parque de la Reserva avec son circuit magique de l’eau. Pas moins de 13 fontaines, dont certaines sont interactives (sons et lumières). Mais attention, loin du centre ville et pas toujours bien indiqué. Mais pas de regrets car c’était vraiment super.

En journée, trafic dense et absolument incroyable…ponctué de coups de klaxons incessants. Nous avons mangé notre premier ceviche (plat péruvien préparé avec du poisson frais, des citrons verts, des oignons, en principe des piments… mais très peu pour nous… et de la coriandre), à ce moment là à la fête dans le cadre d’un festival qui lui est dédié. Enorme !

Le lendemain matin, petit tour au marché. Prix négociables (environ de moitié), mais contrairement aux pays d’Afrique du Nord ou de l’Ouest où il est de coutume d’attendre que le vendeur propose de baisser le prix initialement indiqué… au Pérou, et si l’acheteur ne prend pas l’initiative de la négociation, celle-ci n’aura pas lieu. Du coup, nous faisons chou blanc.

Départ pour Paracas à bord d’un bus Cruz del Sur où Tout Pérou nous a réservé la meilleure place (à l’étage et tout à fait devant). Le bus est super confortable avec des écrans pour regarder des films, le wifi et la possibilité de recharger nos téléphones… Un repas nous est également servi sur une tablette posée sur nos genoux. Le top !

A Paracas, nous avons réservé l’auberge de jeunesse Ichtus Paracas (15 € la nuit pour 3 mais avec deux salles de bain communes d’une propreté scrupuleuse). Les chambres donnent sur un patio. Ambiance cool et proprio super sympa.

Puis, excursion en bateau pour les iles Ballestas. A la rencontre de milliers d’oiseaux, cormorans et pélicans, de goélands, de petit manchots, d’otaries ou lions de mer… Au retour, cerise sur le gâteau : des dauphins ! A voir aussi le « chandelier de Paracas », un géoglyphe de 120 mètres gravé dans un rocher. Un avant goût des lignes de Nazca ( ?). En bref, une journée bien réussie. A notre retour nous nous promènerons sur le front de mer où, pour information, on trouve des souvenirs réalisés par des artistes locaux, des objets que l’on ne reverra pas après. Peu chers et originaux.

A noter que la plupart des établissements qui proposent à manger pour pas cher, ne proposent pas de bières ou autre alcools… que l’on doit pour en boire, se rendre ds des établissements « plus chics ». De fait, les boissons alcoolisées sont parfois aussi chères que les plats proposés dans de petits restos.

Autre information d’importance : au Pérou, le soleil se couche entre 17h30 et 18h. Aussi et lorsque nous arrivons dans certaines villes où nous avons réservé des hôtels en vue de les visiter en fin de journée, il est trop tard pour ce faire.

Je reprends : Après cette première nuit à Paracas, visite de sa Réserve Naturelle. Un centre d’interprétation sans intérêt mais au-delà, de magnifiques dunes de sable de couleurs différentes telles des collines, de superbes criques… un paysage bluffant et absolument magnifique. Puis à midi un « passage obligé » dans l’un des restos qui sont ouverts là, au milieu de nulle part. Mais l’endroit est magique puisque situé au bord de l’eau, la nourriture bonne (nous y boirons notre 1er pisco sour) et pas si chère que ça au vu du cadre et de la qualité des mets (poisson très frais et meilleure ceviche mangée de tout le séjour). On nous a un peu forcé la main mais sans regrets.

En fin d’aprem, bus pour Nazca où nous dormons à l’ « Hostal Buen Pastor » (toutes nos chambres auront désormais une sdb privative) pour 18 €. Accueil sympa et toit terrasse très agréable. Mon mari et ma fille partent de bonne heure faire le survol des lignes avec Aéroparacas, réservé par Tout Pérou à un bon prix (70 dollars par tête). Au retour, les deux sont enchantés même si, il faut le dire, chaque avion a au moins la moitié des passagers qui vomit. Et pourtant les miens étaient partis le ventre vide.

Puis, circuit très sympa avec Gian-Carlo, un chauffeur privé réservé par Tout Pérou, qui parle français et qui va nous faire faire une balade super avec, au programme, ce qu’on lui demande et même plus… Un chauffeur doublé d’un guide formidable, très cultivé et soucieux de nous faire partager son savoir. Tour d’observation pour moi qui va me permettre de voir 3 géoglyphes dont l’arbre, la main et le lézard puis visite de la pyramide de Cahuachi, un important centre cérémoniel de la civilisation nazca.

A Noter que les villes et les hôtels sont très propres et que l’on aura même vu à Nazca, une personne passer la serpillière sur la Plaza de Armas ( ?).

Départ pour Arequipa dans un bus de nuit très confortable où l’inclinaison des sièges est peut être mieux encore que celle des avions. Par contre, nous franchirons des cols et des cols à petite allure et comprendrons alors que les « choses sérieuses » commencent.

Nous passons ensuite 3 nuits à Arequipa, dite « la ville blanche ». Très agréable et très belle aussi. Mais deux jours sur place auraient suffi. Excellente adresse (la meilleure) à retenir… celle de notre hôtel : Casa de Isabel (22 € / la nuit). Accueil moyen mais établissement très clean et idéalement situé, à deux pas de la Plaza de Armas avec un toit terrasse. C’est là que nous boirons nos bières le soir venu car comme il n’est pas toujours facile d’en trouver on les achètera en supermarché. Visite de la ville et énorme coup de cœur pour le couvent Santa Catalina (25 000 m2 de superficie). Beau reportage photos garanti car haut en couleurs. Puis nous trainons dans la ville et apprécions l’animation de la sublime Plaza de Armas où ns allons déjeuner en terrasse (le menu dit touristique ou économique qu’il faut dder est à 7 €. Nous allons jusqu’au mirador de Yanahuara : beau point de vue sur la ville et les volcans qui l’entourent. Nous avons également fait, avec un chauffeur privé, la balade en voiture dans la campina (prononcer campigna) que nous avons trouvée sans grand intérêt. Comme notre fille a hâte de voir les lamas, vigognes et alpagas, Ruffo, notre chauffeur, nous conduit jusqu’à un endroit où ceux-ci sont parqués à proximité d’un musée très bien fait quant aux différentes étapes qui permettent à partir de la tonte des animaux, d’obtenir les vêtements ou accessoires que nous découvrirons dans la boutique attenante. Les prix sont élevés mais on peut profiter de réductions très intéressantes et surtout d’une qualité que l’on n’est pas sûrs de retrouver ailleurs où la laine d’alpaga est parfois coupée. Ici c’est 100 % Alpaga et la fabrication est locale. Au final les prix restent en deçà de ceux pratiqués en France pour des écharpes de moins belle qualité (nous en prendrons 2 soit 40 € pièce).

Le lendemain matin, départ avec Ruffo, notre adorable chauffeur privé, pour le canyon de Colca. Le rapport qualité prix négocié par Tout Pérou est très intéressant et nos chauffeurs des personnes de qualité. De très agréable compagnie, Ruffo nous conduira du matin jusqu’à la nuit. Il va nous donner des explications, s’arrêter quand nous le lui demanderons et prévenir nos désirs. Encore une belle rencontre. Nous commençons notre périple par la réserve nationale de salinas et aguada blanca. Durant tout notre circuit nous aurons l’occasion, mainte fois renouvelée, de voir des lamas et alpagas en troupeaux (un berger amènera le sien jusqu’en bord de route et nous les photographierons longuement), mais aussi des vigognes, lesquelles vivent en liberté. Nous sommes émerveillés. Nous montons en altitude (point culminant 4 350 mètres) et alors que nous nous arrêtons à un point de vue afin d’admirer le canyon, j’ai les jambes molles et me souviens qu’en raison de l’altitude il convient de marcher lentement. On dit de l’altiplano que c’est la plus haute région habitée du monde après le plateau du Tibet.

Comme d’habitude les marchandes ambulantes sont là avec leurs tentures brodées et leurs accessoires tricotés, avec plein d’autres choses aussi. On les dirait sorties de nulle part dans ce paysage grandiose. Elles sont, comme d’habitude, vêtues de leurs superpositions de jupes, de leurs gilets et bas de laine, de leurs chapeaux qui diffèrent selon les régions… et leurs cheveux sont identiquement tressés (les tresses sont reliées entre elles tout au fond et rares sont les femmes qui ont des cheveux blancs, y compris les plus âgées). En ville et dans l’espoir de récolter quelques soles en échange d’une photo ou parce qu’elles vendent quelques petites choses, elles portent les mêmes vêtements mais cousus dans des étoffes plus riches.

La route est magnifique avec d’abord ses grandes plaines, ses lacs, et la vallée du Colca connue pour ses cultures en terrasse. Le canyon est d’une beauté à couper le souffle avec, tout en haut (ou presque) la croix du condor où nous arriverons trop tard pour voir les grands oiseaux planer.

Puis dernière étape à Cabanaconde où nous nous séparons à regrets de Ruffo qui s’en retourne dormir à Chivay. Nous avons réservé une nuit à l’hôtel Arum Ourpawasi Hspedaje (16,24 €) où le patron de l’hôtel nous dit ne pas avoir de réservation à notre nom. Il propose de nous louer deux chambres et nous finissons par obtenir, au terme de négociations dont nous nous serions passés, qu’il ne nous facture que le prix dont il avait été initialement convenu sur le net. D’autant que dans l’une des chambres, la chasse d’eau n’a pas été tirée ( ?). Le wifi annoncé est un leurre (il n’y en a d’ailleurs pas sur l’ensemble du village). Cet homme est le roi de la mauvaise foi et pas du tout accueillant. Pour comble mais il ne pourra en être tenu pour responsable, nous nous retrouverons sans électricité en plein milieu de la nuit et ce en raison d’une très longue coupure sur toute la région… Nous sortirons de la douche en claquant des dents. En bref, on ne recommandera pas cet hôtel.

Malheureusement, il est trop tard pour profiter de ce village du bout du monde et peu touristique où nous espérions nous régaler d’une ambiance différente. Nous voici errant dans la nuit et frigorifiés. En fait, et en règle générale, il fait beau la journée mais le soir venu, où plutôt dès que le soleil disparait, les températures chutent brutalement. Mais c’est l’hiver au Pérou et les hôtels ou maisons des Péruviens n’ont quasiment jamais de fenêtres ou de portes qui jointent et pas de double vitrage. On voit carrément le jour autour du cadre des ouvertures. C’est dingue ! De plus et même si par 15 degrés ils sont chaudement vêtus de doudounes, bonnets, gants, etc…. ils restent ainsi habillés au volant pour certains (chauffeurs de taxi) ou à l’intérieur de l’hôtel dont ils laissent la porte ouverte sur l’extérieur.

Dans la soirée, nous boirons une bière dans une pizzeria où une cheminée va nous réchauffer et nous mangerons, plus tard, à l’étage d’un espèce de bouiboui où les enfants font leur devoir et où les vitres sont cassées.

Le lendemain, nous irons jusqu’au mirador Achachiua, très proche de notre hôtel mais très mal indiqué et nous aurons le grand bonheur de voir voler des condors. Nous sommes tout en haut du canyon et c’est absolument magique.

Puis, nous décidons de rejoindre Puno par nos propres moyens mais nous nous y prenons mal et ça commence à être compliqué. Nous appelons alors Tout Pérou qui nous suggère de prendre un taxi jusqu’à Chivay et d’y prendre le bus touristique 4M… Un peu cher, ce qui nous avait au départ dissuadés, mais la route est longue et au final nous ne regretterons pas cette dépense. Comme la somme est d’importance, c’est Tout Pérou qui va, non seulement réserver, mais aussi faire l’avance de l’argent que nous rendrons à Lima. C’est une belle preuve de confiance.

Il y a dans le bus un homme très sympa et très drôle qui fait l’animation et qui nous propose des arrêts sur des lieux touristiques, de même qu’un repas dans un petit resto. C’est vraiment très cool comme trajet.

Nous arrivons à Puno pour une nuit à l’hostal Virgen de la Nieves II (20 €). Un peu vétuste mais accueil sympa et…….miracle…. un petit chauffage d’appoint électrique. Ce sera la seule fois de notre séjour. Nous sommes à 3 827 m et lorsque je me lèverai la nuit pour aller aux toilettes j’aurai des palpitations en regagnant mon lit. Drôle de sensation. Au matin, petit déj super cool et le proprio va nous garder nos bagages gratuitement alors que nous partons pour le lac Titicaca.

Nous prenons un colectivo puis un tout petit taxi (véhicule à 3 roues dit moto taxi) et arrivons à l’embarcadère. La traversée est assez longue avant notre arrivée sur l’île d’Amantani où nous attend notre hôte. L’ile est toute en dénivelé et nous montons jusqu’à la maison du couple qui va nous recevoir moyennant 50 €. En fait, il s’agit davantage de chambres d’hôte que d’une nuit chez l’habitant. On nous attribue deux très jolies chambres avec terrasse et vue sur le lac. Puis, tandis que le père de famille part travailler nous partons en reconnaissance. Je fais alors une mauvaise chute et me fais une entorse. Nous rentrons tant bien que mal chez nos hôtes dont nous faisons la connaissance en même temps que celle de leur adorable petite fille. Je vais donc m’allonger tandis que Vincent et Léa vont suivre l’habitant pour une balade….tout en haut de l’ile qui culmine à 4 000 m. Il ne leur a pas précisé en quoi consisterait la promenade et ils sont partis sans eau et sans crème solaire. Ils reviendront assoiffés et écarlates après avoir dérapé mille et une fois sur les chemins très escarpés. Puis, nous dinerons avec nos hôtes et leur fils Richard tandis que Kessy fera l’animation. Elle est adorable et son frère est tout à fait charmant aussi. Il fait froid mais c’est une belle soirée avec au menu de la truite et surtout, une conversation des plus intéressantes avec ces personnes tellement différentes de nous et de notre mode de vie. Ces gens qui sont nés là, qui se sont mariés au sein même de cette communauté, qui n’ont l’eau chaude depuis seulement 1 an, qui n’ont pas de TV et dont les enfants sont en principe destinés à reproduire la même chose nous émeuvent. La mère de famille terminera le repas avec nous et nous donnera son point de vue à bien des égards, n’hésitant pas à critiquer son mari gentiment. Richard nous présentera son cochon d’inde, lequel ne finira pas à la casserole alors que c’est une spécialité culinaire péruvienne très prisée. Passionné de flute depuis peu il va nous jouer timidement quelques morceaux. Son père va nous expliquer que ses études s’arrêteront au collège car il a pour projet de construire, avec lui, d’autres chambres et de développer l’affaire familiale. Des perspectives d’avenir et des désirs tellement loin des nôtres.

Au final, le médecin du dispensaire me fera passer quelques précieux médicaments que je paierai une misère. C’est notre hôte qui est allé jusqu’au dispensaire à plusieurs reprises pour les obtenir pour moi. Le lendemain, petit déjeuner et embrassades. Le père de famille nous conduit jusqu’au bateau et nous partons pour l’ile de Taquilé. Sur le bateau nous sympathisons avec Domitille et Louise avec qui les miens feront l’excursion de l’ile (essentiellement des escaliers). Je resterai quant à moi à lire sur le bateau.

Puis, retour à Puno avec, au passage, une vue d’ensemble des iles Uros. Le descriptif que l’on nous en a fait ne nous donnera pas envie d’y revenir le lendemain car il semble que ces iles flottantes n’aient plus rien d’authentique.

Puis, nous prenons un taxi (je vais boiter sévèrement jusqu’à la fin du séjour), allons récupérer nos sacs au 1er hôtel et en regagnons un autre que j’ai réservé depuis la France : le Wisny Mirador des Inca (26 €). Le chauffeur de taxi trouve très difficilement et là, notre plus mauvaise adresse. Hôtel réservé au motif de sa vue imprenable sur le lac mais les immeubles inachevés en premier plan gâchent le paysage. Les aboiements des chiens sont incessants, les propriétaires désagréables et il fait froid. Enfin, l’hôtel est très excentré et nous devons prendre un taxi pour aller diner. Vraiment nul. Sans compter que nous ne nous sentirons pas vraiment en confiance à Puno.

Le lendemain matin, nous partons pour Cuzco avec Cruz de Sur. Notre long trajet va être rallongé de 3h en raison des grèves des enseignants qui manifestent en raison de leurs très modestes salaires. Sur la route, et de manière récurrente, des branchages, de très grosses pierres, des troncs, etc…. Nous sommes donc très souvent arrêtés dans notre progression et, comme fait exprès, c’est là le voyage le moins cool en termes de prestations. On ne nous donnera pas à boire et on ne nous arrêtera pas pour acheter quelque chose à manger. Nous arriverons à Cuzco, affamés, assoiffés et au terme d’un voyage fatiguant. Enfin, et pour finir le bus ne nous conduira pas directement à la gare routière mais à une station essence où il prendra le temps de faire le plein mais aussi……..de laver le bus. Deux personnes, dont une péruvienne, se mettront en colère et apostropheront le chauffeur d’une manière bien peu aimable mais combien méritée.

A Cuzco, et la fatigue aidant, nous prenons un taxi « non réglementaire » et bien sûr le chauffeur a du mal à trouver l’adresse demandée. Considérant qu’il l’a probablement dépassée et alors qu’il circule dans une rue à sens unique, il va entreprendre de nous conduire jusqu’à notre auberge de jeunesse mais en marche arrière et ce dans un concert de klaxons mécontents.

C’est ainsi que nous arrivons à l’Hostel Cas Inn (19 €). Situation idéale, et accueil très chaleureux. La patronne est hyper sympa et l’ambiance cool. Il y a un patio couvert qui va être une bénédiction pour moi puisque je vais y passer pas mal de temps. C’est un peu vieillot, fait de bric et de broc, mais propre. C’est là que nous allons demander à Tout Pérou et à défaut d’amélioration de ma cheville de bien vouloir nous mettre en relation avec un médecin. Aussi tôt dit aussitôt fait. Laurent va se mettre en relation avec Rina afin de se faire préciser l’adresse et un médecin arrivera rapidement. A noter que je pourrai me faire rembourser la visite en France. Elle regardera surtout si rien ne lui semble cassé et me conseillera, au vu de mon entêtement à voir le Machu Picchu, d’acheter des chaussures et des bâtons de marche et surtout de rester immobilisée durant deux jours avec de la glace sur le pied. De fait, nous modifierons notre circuit et reporterons l’excursion prévue le lendemain avec un chauffeur privé de Tout Pérou. Vincent et Léa iront donc tout seul visiter les monuments que l’on peut voir sur les hauteurs de la ville. Ils iront à pieds mais il semble que l’on puisse y aller en bus. Je crois bien qu’il y a 3 sites inca.

Puis, nous laisserons nos bagages à l’auberge et partirons en taxi pour Ollantaytambo où nous passerons la nuit à l’hôtel Incanto (24 €) Bon rapport qualité prix pour cet hôtel vraiment nickel où Léa va apprécier de dormir sous une vraie couette et pas sous une grosse couverture qui gratte (sourire). Départ de bonne le lendemain pour la gare où nous avons le train à 7h45 (126 €/tête que nous avons réglé plusieurs mois avant depuis la France). Trajet sympa car bonne ambiance et belles rencontres. Puis arrivés à Aguas Calientes à l’hôtel Samana Wasi (40 €). Plutôt bien même si un peu cher mais en même temps on est à Aguas Calientes, au départ du bus pour atteindre le graal. Nous rejoignons ensuite l’endroit où nous allons prendre le bus (la queue est interminable et le prix du bus d’un montant que j’ai oublié mais c’est mieux comme ça lol). Nous prenons place et attaquons la montée en lacets durant laquelle nous apercevrons enfin LE Machu Picchu. C’est divin. Frissons assurés.

Puis nous arrivons sur le site qui, depuis cette année, n’est ouvert au public qu’une demi-journée (matin ou aprem au choix) et non plus la journée entière (à moins de payer deux fois le prix). On nous laisse, cependant, entrer dès que nous arrivons à la grille et ce, alors que nous sommes très en avance. Il n’y a pas vraiment de contrôle ni pour les entrées ni les pour ses sorties quant à l’heure. Tout Pérou nous avait suggéré un guide en français à 60 dollars, proposition que nous avions déclinée au vu du prix demandé et ce d’autant qu’entre le prix du train, du bus et de l’entrée, ça commence à faire vraiment très cher et qui plus est à 3….Nous pensions, cependant et Romain le pensait aussi, trouver des guides sur place dont nous aurions pu négocier le prix. Or, est ce que c’est du à cette nouvelle organisation qui a pris effet au 1er juillet alors que nous sommes arrivés sur le site le 16, nous n’en avons eu aucun (peut être l’ombre d’un regret mais cela aurait été compliqué par le fait que je ne marchais que difficilement et à un rythme très lent). Nous ferons le circuit à l’envers pour ne pas gêner ni être gênés par les autres visiteurs et ce sera plutôt sympa de procéder de la sorte. Cela étant dit, le Machu Picchu ne se raconte pas… il se vit. Aussi je ne pourrai que vous faire part de notre enthousiasme et de notre émotion lorsque nous avons parcouru en long en large et en travers l’ancienne cité Inca…ville sacrée et oubliée durant des siècles….cette cité auréolée de mystère.

Pius nous referons une queue interminable pour reprendre le bus et rentrer dormir à Aguas Calientes. Nous sommes exténués mais heureux. A Aguas Calientes, belle surprise avec la fête de la Vierge du Carmen. De petits groupes de danseurs et musiciens Quechuas parés de leurs plus beaux habits et brandissant des bannières en hommage à la Vierge et à ce qui semble être leur congrégation. Ils défilent ainsi durant 5 jours et il semble que la fête touche à sa fin et se termine dans les bars où la bière coule à flots. Il y a aussi une célébration dans notre propre hôtel où le lendemain au petit déjeuner, les pieds colleront au sol.

Puis, retour en train sur Ollantaytambo où l’excursion en haut de la forteresse ne ravira ni Vincent ni Léa. Puis retour enfin à Cusco où nous logerons cette fois à l’Ukumari Hostel (32 € la nuit). Bel établissement mais un peu moins central que le précédent. Nous y passerons 4 nuits. Au programme, des ballades dans la ville mais aussi, avec un chauffeur privé de Tout Pérou, la visite de la vallée sacrée et des sites ci-après : Pisac, Moray et les salinas de Maras. Alors là, autant dire que j’ai vraiment regretté que Tout Pérou n’ait pas été plus insistant quant à l’heure de départ que nous avons reculé pour nous reposer un peu. Car partis plus tard qu’il n’aurait du nous avons passé trop de temps sur Pisac pour n’arriver à Moray à une heure où le soleil n’était déjà plus avec nous. Et que dire des salinas de Maras qui était pour moi l’un des points forts de ce voyage que nous avons vu à la tombée du soir et que nous avons surtout bâclées car le site fermait dans les 15 ou 30 minutes qui suivaient. Un très grand regret que celui là même si c’était magnifique. Grosse frustration cependant. Il faut dire aussi que j’étais toujours ralentie par ma cheville.

Puis, Vincent et Léa devaient faire le trek de Vinicunca (montagne aux 7 couleurs)…. Un trek dont tout le monde revient enchanté mais cela n’a pas pu se faire au motif des grèves. En effet, et dans la crainte des barrages, les prestataires proposaient de partir à 22h le soir et de dormir ds le minibus plutôt que de partir à 4h du mat. Peu conciliable avec un trek aussi physique en fait. Du coup, les miens ont renoncé.

Nous avons donc terminé notre périple dans le farniente et la très agréable ambiance de Cusco, même si toujours avec mes bâtons de marche mais aussi avec le site archéologique de Tipon (magnifique).

Puis, retour sur Lima en avion pour une nouvelle nuit chez Serge Colonial (Hôtel Espana mais cette fois avec fenêtre). Nous avons rencontré Léa (Tout Pérou) à qui nous avons restitué le précieux téléphone et réglé nos dernières dettes (adorable bien sûr) avant d’aller à Miraflores où notre fille a fait son baptême en parapente (Divin). Et le lendemain nous avons fait nos derniers achats avant de rentrer sur Barcelone puis sur Narbonne.

Un voyage merveilleux, fait de belles rencontres et notamment celle avec Tout Pérou. A RECOMMANDER ABSOLUMENT.

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Commentaires

  • Bonjour Jacqueline, bonjour Léa, bonjour Vincent,

    UN GRAND MERCI à vous pour ce très beau récit de voyage, ultra détaillé, qui j’en suis sûr, va ravir les prochains voyageurs !

    5853316881?profile=RESIZE_930x

    Bien amicalement,
    Serge

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